Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Zarafa
23 juillet 2013

Birmanie : Fermer les yeux encore combien de temps ?

রোহিঙ্গা জন্য শান্তি

Rōhiṅgā jan'ya śānti

Birmanie : Fermer les yeux encore combien de temps ?

 

couv time birmanie

 

 

 

En Birmanie, les Rohingyas, minorité musulmane du pays est persécutée, massacrée. Face à eux, les moines extrémistes Bouddhistes. Une situation grave, un génocide ?

 

Aujourd'hui, trop peu de personnes ne sont ne serait-ce qu'informées de ces atrocités. Des mosquées, des magasins et des maisons brûlées, des autodafés, des assassinats et plus de 100 000 Rohingyas réfugiés dans des camps depuis les affrontements de 2012. Ils ne peuvent circuler librement en dehors de ces camps.

 

Les Rohingyas représentent 800 000 personnes de la population Birmane.

Tout ceci est orchestré par Wirathu, chef extrémiste bouddhiste et les moines et laïcs bouddhistes. On ne peut pas non plus nier l'appui fourni par le gouvernement et surtout par Thein Sein, Président Birman.

 

Ces Rohingyas, vivent dans l'Ouest de la Birmanie, dans l'État d'Araka. Arrivées en Birmanie à la fin du XIXème siècle, ils sont considérés comme Bengalis d'après les autorités Birmanes, et non pas comme des Birmans.

 

La vague de violences a commencé en 2012, elles sont légitimées par Thein Sein et opérées en toute impunité. Les Rohingyas sont également persécutés dans la vie quotidienne : restriction de déplacement, travail forcé, limite de deux enfants par femme Rohingya dans certaines régions, extorsions...

 

En effet, il émane des pouvoirs politique une volonté de purification ethnique. Ils appellent à la « Vigilance Nationaliste ». Human Rights Watch a montré que le gouvernement encourage les meurtres de masses et utilise la propagande raciste. Une volonté de pureté raciale et de morale bouddhiste.

 

La Birmanie en a fait un peuple apatride en refusant de reconnaître les Rohingyas comme des citoyens Birmans. Ils ont été déchus de leur nationalité en 1982. On remarque en fait la persistance d'une conception raciale de la nation en Birmanie. D'après Thein Sein, il n'existe pas de Rohingyas mais des Bengalis qui ont été amenés pour travailler dans l'agriculture sous la domination britannique.

 

Mais alors aujourd'hui que faire ? Les solutions proposées par Thein Sein sont l'expulsion des Rohingyas vers un autre pays ou bien leur assimilation forcée. En effet, Thein Sein a demandé l'aide de la communauté internationale pour expulser les Rohingyas hors de Birmanie. Quant à l'assimilation forcée, elle ne ferait que perpétuer et aggraver une crise identitaire. ?

 

Aujourd'hui, avec du recul, tout le monde est d'accord pour critiquer la communauté de l'époque lors du génocide du Rwanda, comment a-t-ton pu laisser faire ça ? Mais la réelle question est de savoir si nous, citoyens d'aujourd'hui sommes assez humains pour agir, ne serait-ce qu'en partageant, en dénonçant, en informant...

 

Actualité : Jeudi 18 juillet, François Hollande recevait Thein Sein à l'Élysée 

 

thein sein hollande

 

L'occasion pour Avaaz (?) de demander à notre président, celui de la France, de la patrie des Droits de l'Homme, de ne pas négliger ce point. Cf. Lettre ouverte à M.Hollande http://www.info-birmanie.org/web/images/stories/Lettre_ouverte_Birmanie_.pdf 

Aujourd'hui, avec du recul, tout le monde est d'accord pour critiquer la communauté de l'époque lors du génocide du Rwanda, comment a-t-ton pu laisser faire ça ? Mais la réelle question est de savoir si nous, citoyens d'aujourd'hui sommes assez humains pour agir, ne serait-ce qu'en partageant, en dénonçant, en informant...

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Zarafa
Newsletter
Publicité